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Photo du rédacteurGustave

Rosé : 3 couleurs, 3 méthodes

Dernière mise à jour : 19 nov. 2019

Vous souhaitez comprendre les différences entre les rosés très pâles des rosés très foncés ? Cet article est fait pour vous. Il faut tout d’abord comprendre comment est conçu le vin. Lorsque le vigneron a récolté ses raisins à peau rouge, plusieurs solutions s’offrent à lui pour créer son rosé.

Première méthode : le rosé de saignée ou de macération


Après les vendanges et l’éraflage (le fait d’enlever les grains de raisin de la rafle), toutes les baies sont

récupérées et envoyées dans une grande cuve.

La phase de macération commence alors. Pour un vin rouge, cette macération peut durer plusieurs semaines. Pour le rosé, elle ne dure en général que de 1 à 3 jours.

Il faut ensuite récupérer le jus, qui sera relativement foncé, et commencer la vinification (la transformation du jus de raisin en vin). Cela donne des rosés assez puissants et colorés.


Deuxième méthode : le rosé de pressurage direct

Comme pour la fabrication du vin blanc, les baies sont directement pressées après la récolte et l’éraflage. Durant le pressurage, le jus vas être quelques heures en contact avec les peaux des raisins.

Ces quelques heures seront suffisantes pour colorer le jus, et lui apporter des arômes supplémentaires. Ensuite, comme pour la première méthode, le vin sera vinifié. Cela donne des rosés claires et des arômes assez légers.


Troisième et dernière méthode : le rosé de mélange


Cette technique ne s’utilise en France que pour le Champagne rosé. Il s’agit de mélanger du vin blanc avec du vin rouge. 

Cette méthode est aussi utilisée dans le monde pour des vins secs, mais ces vins sont souvent de mauvaises qualités. 

Les rosés de mélange peuvent être très clairs comme très foncés.


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